jeudi 7 mai 2009

L´enseignement supérieur -La vie étudiante-L´enseignement supérieur en Bulgarie- Les bourses Erasmus en France-Lucía Pardo

Après le baccalauréat on a 3 possibilités:

• continuer dans un lycée pour préparer le BTS (Brevet de Technicien Supérieur)
• Effectuer une Classe Préparatoire aux Grands Écoles (CPGE)
• Intégrer un établissement universitaire privé ou public.

Les formations courtes:

- Les sections de techniciens supérieurs (STS)

Cet enseignement spécialisé de deux ans dans un lycée est accompagné d´un stage en entreprise et permet d´obtenir un BTS.

- Les Instituts Universitaires de Technologie (IUT)

Ce sont des filières de formations professionnelles qui durent 2 ans et, sont sanctionnées par un DUT (Diplôme Universitaire de Technologie). L´entrée dépend du dossier scolaire et du type de bac réalisé.

- Les formations paramédicales et sociales.

Elles concernent des professions aussi diverses qu´infirmier, opticien, sage-femme, ou kinésithérapeute, avec une durée d´entre 2 et 4 ans. Les métiers du secteur social telles qu´éducateur ou assistant social durent 3 ans et plusieurs mois en stage.


L´enseignement supérieur.

Il s´organise autour de 3 diplômes qui permettent d´accroître la mobilité des étudiants.

- La licence: pendant 6 semestres l´étudiant doit capitaliser 180 crédits. Il y a des licences professionnelles plus spécialisées et plus proches du marché du travail, après ils peuvent préparer un master.

- Le master: après 4 semestres et 120 crédits à choisir entre le professionnel ou la recherche qui le prépare au doctorat. Le master est un diplôme qui correspond à 5 années d´études après le bac.

- Le doctorat: en 6 semestres après le master. Le système de crédits n´est pas appliqué ici.

- Les études de médecine. Elles durent de 9 à 11 ans et sont extrêmement sélectives (en 2ème année, seuls 20 pour cent des candidats accèdent et il est possible de se présenter 2 fois aux épreuves uniquement. Après la 5ème année, il prendra la formation pratique dans un Centre Hospitalier Universitaire après un autre concours.

- La formation des enseignants. L´Éducation nationale les recrute par voie de concours. Les enseignants de secondaire passent le CAPES (Certificat d´aptitude au professionnel d´enseignement secondaire). Pour l´enseignement primaire ils sont formés dans les Instituts Universitaires de Formation des Maîtres.

- Les Grandes Écoles: Elles ont un excellente réputation puisqu´elles forment des cadres et des responsables des grandes entreprises et des fonctionnaires. Les études durent 3 ans (après 2 ans dans des classes préparatoires) dans 250 écoles, dont un grand nombre sont intégrées aux universités. Ce système élitiste est critiqué puisqu´un élève en CPGE coûte trop cher à l´État.

- Le Centre National d´Enseignement à Distance. Il offre 3000 formations accompagnées de services personnalisés qui coûtent entre 300 et 400 € pour une année.


La vie étudiante

- Les bourses:

Ce sont des aides d´entre 1335 et 3661 € par an pour des personnes avec des difficultés.

- Le logement:

Le nombre de logements dans les résidences est insuffisant, ils choisissent alors d´habiter dans des foyers privés ou de partager un appartement.

- Les repas:

Les CROUS (Centre Régional des Oeuvres Universitaires et Scolaires) gère 365 restaurants (resto U) et cafétérias, où, avec un ticket de 2,75 €, ils peuvent prendre un repas complet, qui est subventionée par l´État.

- Le sport:

Les activités sportives leur permettent d´obtenir des crédits ECTS

- Les activités culturelles:

Tout les étudiants peuvent se bénéficier des réductions avec une carte d´étudiant dans les cinémas, musées, théâtres, club sportifs, librairies... Les associations d´étudiants organisent des concerts, des spectacles, des rencontres, des excursions...

Étudier loin de chez soi:

- Les étudiants français à l´étranger

Le programme Erasmus a déjà 20 ans. Près d´un million et demi d´européens ont déjà voyagé. Ils perçoivent un montant moyen de 124 € par mois.

- Les étrangers en France:

Ils doivent avoir un diplôme équivalent au baccalauréat. Tout étudiant doit justifier un niveau de compétence suffisant en français. Ce diplôme peut s´obtenir de l´Alliance Française à l´étranger ou en France dans les centres FLE (Français Langue Étrangère)


La vie en Bulgarie
Edité le novembre 04, 2008, 15:34 BG

Un débat public sur les problèmes de l’enseignement supérieur et la science universitaire en Bulgarie
Comment optimiser le lien entre l’enseignement supérieur et la science universitaire, comment développer les universités en tant que centres d’intégration des études et des recherches qui forment les valeurs culturelles et stimulent l’esprit d’initiative ?
Ces problèmes concernent aussi bien les Ecoles supérieures que la société dans son ensemble car elles sont intimement liées à l’avenir de la nation. Questions fondamentales qui sont au centre de l’attention du forum, appelé Débats bulgares. Y ont pris part des ministres et des députés, des représentants de plusieurs institutions d’Etat et structures citoyennes qui s’occupent des problèmes de la science et de l’enseignement, des recteurs d’universités, des enseignants et des membres de la communauté académique.
Les débats étaient axés sur une thèse stratégique fondamentale – qu’est-ce qu’il faut faire pour aider l’université à s’imposer comme centre d’étude, de recherche et d’affaires-. Il est évident que seuls les Etats qui possèdent des structures technologiques, d’étude et de recherche peuvent relever avec succès les défis de la mondialisation. Les débats ont dégagé trois priorités. La première est la place de la science et de l’enseignement supérieur dans la stratégie du développement global du pays. Il faut préciser les sphères de la recherche et de l’instruction qui peuvent rendre la Bulgarie très compétitive. Le deuxième accent est lié aux ressources financières de l’enseignement supérieur et de la science universitaire. Malgré l’augmentation progressive des moyens que le budget national réserve à la recherche depuis trois ans environ, la Bulgarie est la lanterne rouge de l’Union européenne par la part de la recherche dans le PIB. La part des investissements privés dans la science est encore plus modeste. Le troisième accent est lié au rôle du capital humain dans les relations entre l’Etat, l’enseignement supérieur, la recherche et le business. Le nombre des chercheurs ne cesse de diminuer et le vieillissement des milieux universitaires est un fait car les jeunes chercheurs talentueux préfèrent travailler à l’étranger où les conditions de vie et de travail sont meilleures. Dans son intervention aux débats le professeur Borislav Borissov, président du Conseil des recteurs, a exposé ses idées sur le perfectionnement de la législation :
« Voilà déjà treize ans depuis l’adoption de la Loi sur l’enseignement supérieur en 1995. Pendant cette période la loi a permis de créer la structure de l’enseignement supérieur en Bulgarie. L’Assemblée nationale a dû modifier et amender cette loi 25 fois ! Ces 25 amendements étaient nécessaires et utiles, mais ils ont bouleversé la logique intérieure et l’équilibre de cette loi. La vie a prouvé que certaines clauses de la loi imposent des restrictions qui freinent le développement de la recherche universitaire. C’est pourquoi la question qui se pose à nous tous est de savoir si nos propositions et exigences peuvent compléter la loi en vigueur ou peut être il vaut mieux adopter une nouvelle Loi sur l’enseignement supérieur.
Ivélina Vatova

Dépêches de l'Education


du Mardi 4 novembre 2008







En France, 4.000 bourses Erasmus ne trouvent pas preneurs (Pécresse)

Quelque 4.000 bourses Erasmus, destinées aux étudiants français partant pour un ou deux semestres dans une université européenne, n'ont pas été délivrées en 2008, faute de candidats, a indiqué mardi la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse.
"Vingt-sept mille bourses étaient proposées. Seules 23.000 ont été pourvues. Quatre mille n'ont +surprenamment+ pas trouvé preneurs", a regretté Mme Pécresse à Nancy, où se tient mardi et mercredi un colloque européen sur la mobilité dans l'enseignement supérieur.
Selon une étude de l'agence Campus-France, le nombre d'étudiants français inscrits à l'étranger a diminué de 4.000 entre 2003 et 2006 (environ 77.000 contre 81.000), même si ceux partis dans le cadre d'un échange Erasmus ont augmenté de 2.000 sur la même période (environ 23.000 contre 21.000).
Environ 4,5% des étudiants français accèdent à la mobilité Erasmus au cours de leurs études, contre une moyenne de 3,5% au niveau européen, selon un document du ministère.
La mobilité internationale concerne en outre une minorité d'étudiants "initiés et aisés", a rappelé la ministre de l'Enseignement supérieur.
Pour favoriser les échanges, des "bourses de mobilité", revalorisées (pour atteindre 400 euros, ndlr) depuis la rentrée 2008, verront leurs bénéficiaires doubler dès l'année prochain, passant de 15.000 à 30.000, a insisté Valérie Pécresse.
Quelque 160.000 étudiants européens ont bénéficié du programme Erasmus en 2006-2007, alors que 550.000 étudiants européens séjournent à l'étranger pour y étudier chaque année, d'après l'étude Campus-France.
Depuis son lancement en 1987-1988, plus de 1,5 million d'Européens, dont 240.000 Français, sont partis par le biais d'Erasmus, selon ce document.
La France compte 1,7 million d'étudiants et l'Europe 31 millions, selon le ministère.

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